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I, OF WHOM I KNOW NOTHING (Moi, dont je ne sais rien)
Un film écrit, produit et réalisé par Pablo Sigg
2014 / 80 min. / Couleur / Anglais / Mexique - Suisse
> > Bande annonce
Peu après la mort de Samuel Beckett en 1989, John Calder –son éditeur à Londres, ainsi que son collaborateur et ami proche– a décidé de déménager à Montreuil, dans la banlieue de Paris, pour vivre dans ce qui avait été jadis le bureau et sous-sol d’un immeuble d’habitations de huit étages construit après la Guerre.
Première mondiale:
Juillet 2014, FID Festival International de Cinéma, Marseille (Compétition Internationale)
Choix de festivals de cinéma et présentations:
Cinema Zuid, Anvers, 2014
Hessel Museum, NY, 2014
Cinémathèque Québécoise, Montréal, 2014
Biennale de Montréal, 2014
Festival Internacional de Cine de Mar del Plata, 2014 (Sélection officielle, Panorama)
Festival Internacional de Cine FICUNAM, 2015 (Compétition nationale et internationale)
Videodrome 2, Marseille, 2017
Prix:
*Mention Spéciale du Grand Prix de la Compétition Internationale, FID Marseille 2014
*Mención Especial de la Competencia Mexicana, FICUNAM Festival Internacional de Cine de la UNAM 2015
Sur I, OF WHOM I KNOW NOTHING:
« Mais il ne faut s’attendre à aucune révélation, Sigg ne mène pas d’enquête. Il observe des lieux et des corps, dans un aujourd’hui qui semble dessiner les traits incertains des limbes éternelles. On l’aura compris, Sigg portraiture ces héros comme s’ils sortaient tout droit des pages de l’écrivain irlandais : une grande force logée dans une lassitude proche de la somnolence, une obstination à ne rien asséner, un humour involontaire, la place laissée entière au temps qui passe. De la littérature, aucun secret n’aura été divulgué, sinon sa parenté énigmatique avec cette image floue d’un vinyle qui fait tourner le Winterreise de Schubert, un des morceaux favoris de Beckett. » (Jean-Pierre Rehm)
>> https://fidmarseille.org/film/2014-i-of-whom-i-know-nothing/
« J'ai toujours considéré mon deuxième long métrage, Moi, dont je ne sais rien, comme un film de fantômes. Il y a d'abord le grand spectre qui hante tout le film et dont l'image visible n'apparaît pas une seule fois : Samuel Beckett, dont le monde, à son tour, est en permanence peuplé de fantômes. Et puis il y a ces fantômes qui, comme Vladimir et Estragon, se souviennent et invoquent d'autres fantômes - ils entendent parfois ou croient entendre leurs voix dans l'air et dans le vent - et qui habitent encore, de manière oblique, évanescente, le monde des vivants. C'est ainsi que je voyais les deux protagonistes du film : John Calder, l'éditeur britannique, écrivain et ami proche de Beckett, et Billie Whitelaw, l'actrice légendaire au cœur du théâtre beckettien. Aujourd'hui, presque dix ans après la production de Moi, dont je ne sais rien, je pense que l'idée que je me faisais du film était terriblement erronée. John mâchant patiemment une banane sans fin ou Billie somnolant et se réveillant par intermittence dans la lumière hivernale de sa minuscule chambre à l'asile de Northwood ou l'enregistrement usé qui révèle la voix de Beckett lisant le poème qui conclut son roman Watt, sont traversés par tout le poids et l'intensité de la vie. Aujourd'hui, je pense qu'ils sont les vivants et que nous sommes les fantômes ; que face à Beckett, Calder et Whitelaw, nous ne sommes que des aspirants à la vie ; des ombres, peut-être, de leurs lumières et un faible reflet de leur éclat. » (Pablo Sigg)
>> https://eleco.unam.mx/una-pelicula-de-fantasmas/
Links:
MUBI >> https://mubi.com/en/mx/films/i-of-whom-i-know-nothing
DAFILMS >> https://americas.dafilms.com/film/9403-i-of-whom-i-know-nothing
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